Les experts attestent qu’un sol est parfait quand il est parfaitement drainé, un peu acide, mais labourable. Malheureusement, tous les sols n’ont pas ces critères. L’amendement de la terre est le procédé qui vise à régler cette problématique. Il s’agit d’une modification des caractéristiques physiques du sol. Cet article vous apporte toutes les explications relatives à cette démarche.

À propos de l’amendement de la terre

Avant tout, vous devez savoir que l’amendement ne consiste pas à fertiliser le terrain. La fertilisation est une démarche qui vise à nourrir le sol à la fin de la saison. Elle s’avère indispensable avant de commencer une nouvelle plantation.

Des études scientifiques ont démontré qu’un sol doit être composé de 20% d’argile, de 10% d’humus, de 60% de sable et de 10% de calcaire pour favoriser le meilleur développement des plantes. Cette théorie est d’ailleurs confirmée par les jardiniers professionnels. Pourtant, il est rare de trouver du sol répondant à cette exigence. La plupart des terres présentent un taux élevé de l’un de ces composants. Ainsi, le déséquilibre doit être rétabli, d’où, le recours à la technique de l’amendement de la terre.

Cette méthode se décline en plusieurs aspects. Afin de définir celui qui s’adapte le plus à votre type de sol, il est primordial de commencer par un diagnostic. Observez donc votre terre. Si vous rencontrez des difficultés sur cette étape, vous pouvez contacter un professionnel comme ce jardinier dans le 14.

L’amendement requiert un bon choix de l’apport. Sa quantité doit être correctement dosée. Il doit également être rajouté à une fréquence précise. Chacun de ces paramètres change en fonction de votre type de sol : humifère, sableux, argileux, ou calcaire.

En respectant les règles de l’amendement de la terre, il vous est possible de détourner la situation et de réinstaurer l’équilibre. Le rétablissement de cet équilibre apporte des résultats à moyen terme ou sur le long terme.

Qu’est-ce que le chaulage ?

En jardinage, le chaulage sert à augmenter la contenance en calcaire de la terre. Il favorise un grand nombre d’avantages tels que la production d’azote ainsi que la correction de l’acidité du sol. Le rajout du calcaire constitue une excellente option permettant l’optimisation de l’activité microbienne. Ce procédé protège également les végétations contre les insectes.

Il faut éviter de répéter excessivement le chaulage. Agissez à un intervalle de trois années. C’est largement suffisant. Aussi, lors du rajout de calcaire, ne dépassez pas les 100g/m² afin d’éviter la libération excessive d’azote. D’ailleurs, il s’agit de la quantité optimale. Toutefois, cette quantité est déterminée selon l’acidité de la terre.

Concernant l’apport en fumier

Le fumier est constitué principalement de paille et des excréments d’animaux. Le fumier augmente la teneur en composants organiques de la terre. Aussi, la capacité à retenir l’eau et le drainage sont optimisés. Afin d’ajuster votre apport en fumier, il est indispensable de tenir compte de sa composition. Il est vivement recommandé d’employer du fumier de vache que du mouton.

Avant de placer le fumier, procédez tout d’abord à la tonte du sol. Le mieux serait de rajouter le fumier pendant le bêchage. Assurez-vous que la quantité de fumier soit située entre 1,5kg/m²/an et 2kg/m²/an.

En plus de ces éléments, l’utilisation du compost et de la tourbe est aussi préconisée.

N’hésitez pas à recourir aux services d’un jardinier professionnel pour garantir un meilleur apport en fumier.